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Dans mes écritures de théâtre comme de roman je me suis vite aperçu que mon thème d’inspiration essentiel était mon « moi », j’étais le sujet de mes écritures avec ma sensibilité et mes goûts, mes observations ou mes fantasmes…

Jacques Pioch – écrivain

René Magritte

À la recherche du masculin

LA SUITE

Je me nomme Jacques Pioch, je réside dans un village en Languedoc proche de la ville de Montpellier et de la mer Méditerranée. Je suis maintenant à la retraite après avoir enseigné le français, le latin et le grec dans les lycées, suite à une agrégation de grammaire. J’ai également pratiqué la mise en scène dans le théâtre amateur et puis professionnel. L’écriture de romans et de pièces de théâtre m’a progressivement passionné, et je me suis alors retiré à la campagne pour exercer exclusivement cette activité avec celle du jardinage.

Je n’ai que peu occupé mon temps dans le souci de faire connaître mes textes ou de les voir joués ou édités. Dans ce site maintenant j’ai envie de présenter de mes pièces de théâtre ou de mes romans, à la recherche de lecteurs, de comédiens et metteurs en scène, ou d’éditeurs qui pourraient être intéressés.

Dans mes écritures de théâtre comme de roman je me suis vite aperçu que mon thème d’inspiration essentiel était mon « moi », j’étais le sujet de mes écritures avec ma sensibilité et mes goûts, mes observations ou mes fantasmes, et mon penchant homosexuel a déterminé la thématique dominante de mes histoires.

Bien sûr j’ai puisé dans mes entourages, dans les personnes que je fréquentais ou que j’observais, dans la fréquentation de la ville ou de la campagne, tout comme dans les livres, les films, la musique ou la peinture, et aussi dans l’actualité du monde, des sujets d’inspiration, des situations, des types de relations qui me captivaient ou me motivaient.

Mon écriture a toujours été fondée sur une sorte d’improvisation, je n’ai jamais entrepris une pièce de théâtre ou un roman avec un plan précis ou un dessin particulier des personnages à venir, c’est jour après jour à ces moments de l’écriture que j’avançais dans la découverte, il en est de même pour le vécu de mes personnages, qui passent leur temps à chercher le sens et le plaisir de l’existence.

Mes romans se rapprochent de l’autofiction, on y retrouve souvent un homme et une suite de rencontres ou de relations qu’il lui arrive de nouer, même si la plupart des évènements se colorent de sentiments de solitude ou d’incommunication ou d’inquiétude.

Dans l’actualité de tous mes personnages il y la quête d’une rencontre, le désir d’un échange, le besoin d’une vérité ou d’une sincérité relationnelles, mais souvent l’accord et l’entente entre les personnes sont perturbés, difficiles, les motivations des uns et des autres s’opposent, les querelles ou bien l’indifférence ou la saturation amènent des distorsions, des ruptures.

On peut voir dans mes personnages le groupe de ceux qui sont dans le confort, ou dans une maturité, ou bien dans la vieillesse, et le groupe de ceux qui sont plutôt jeunes, dans l’inconfort, ou dans l’assurance de leur charme, et aussi dans la faiblesse de leurs certitudes.

Ainsi sur scène comme dans les histoires romanesques on suit et découvre les désirs contrariés, les manipulations fantaisistes ou perverses, les espoirs et les détresses de ceux qui peinent à trouver une valeur sûre en eux-mêmes ou dans la relation avec l’autre.

On verra aussi combien l’imagination et la vie fantasmatique gouvernent des comportements, dans le secret jalousement gardé, ou dans les confidences qui parviennent à s’avouer et dans les passages à l’acte.

Dans cette actualité relationnelle entre divers types d’hommes interviennent parfois les femmes ou les filles, tels des objets de fantasme, des conseillères averties, des amies attentives, ou des amantes éphémères.

Mes pièces de théâtre et mes romans témoignent ainsi d’une subjectivité travaillée par le doute et le désir, la sensibilité est discrète ou cachée, contenue souvent, et parfois l’excès ou la révolte prennent le dessus et emportent mes personnages dans une passion difficilement contrôlée, dans une dérive ou un délire. Ainsi pourraient-ils communiquer au lecteur ou au spectateur le sentiment du tragique, ou bien ces vies sembleront parfois dérisoires ou même pitoyables, pathétiques, puis la naïveté ou l’incessante espérance ou la désinvolture et le goût du scandale de certains provoqueront le rire, ou le sourire amusé ou bien l’adhésion.

Jacques Pioch – 06/04/2021

Cy Twombly, Untitled (New York City), 1968

« L’imagination érotique, m’a dit Yvan, est la chose la moins répandue au monde. Il y a l’imagination pour traquer les voleurs, ou les terroristes, l’imagination pour augmenter le chiffre de son compte en banque, l’imagination pour exploiter la faiblesse ou la malchance des autres, mais en matière érotique, me dit Yvan, on est vite arrivé à l’éjaculation sans qu’il se soit passé rien d’extraordinaire. »

– ALICE BLUM, la cinquantaine

Extrait d’« ALICE BLUM » de Jacques Pioch

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